Références (EAC Editions des Archives Contemporaines)
Flaubert : genèse et poétique du mythe sous la direction Pierre-Marc de Biasi, Anne Herschberg Pierrot, et Vinken Barbara, Paris, collection Références, EAC Editions des Archives Contemporaines, 2017.
Écrivain chercheur dont l’œuvre a profondément redéfini les liens entre savoir et création, Flaubert s’est intéressé très tôt aux mythologies antiques, à l’histoire des religions, aux hérésies et et aux formes les plus étranges de la croyance, mais aussi à la place du religieux et de la faculté de croire dans la pensée et l’esthétique de son temps.
Dans le prolongement de Flaubert et le... [Lire la suite]
sous la direction Pierre-Marc de Biasi, Anne Herschberg Pierrot, et Vinken Barbara, Paris, collection Références, EAC Editions des Archives Contemporaines, 2017.
Écrivain chercheur dont l’œuvre a profondément redéfini les liens entre savoir et création, Flaubert s’est intéressé très tôt aux mythologies antiques, à l’histoire des religions, aux hérésies et et aux formes les plus étranges de la croyance, mais aussi à la place du religieux et de la faculté de croire dans la pensée et l’esthétique de son temps.
Dans le prolongement de Flaubert et le pouvoir des mythes, qui a mis au jour l’importance, jusque-là mal connue, des relations de l’écriture flaubertienne à l’intertextualité mythographique, à la question du symbole et aux processus de désymbolisation, le présent volume approfondit la théorie et la poétique du mythe dans l’œuvre de Flaubert et ses dossiers manuscrits.
Qu’en est-il des théories du mythe au XIXe siècle? Comment Flaubert joue-t-il de l’érudition religieuse dans l’invention des personnages et des images de sa fiction ? Comment son écriture met-elle la religion à l’épreuve de la langue, de l’humour, du réel ? Comment fait-elle des mythes, anciens et modernes, la matière d’une constante réélaboration ? Quelles relations, intertextuelles ou intermédiales, Flaubert met-il en œuvre pour renouveler l'écriture de la croyance ?
Expert en mythographie, le texte flaubertien ne se nourrit jamais des mythes comme de simples sources, mais s’emploie, par le montage et la réécriture du vu et du lu, à sonder l’énigme du mythologique pour en faire l’espace même de l’œuvre contemporaine.
Flaubert : Les pouvoirs du mythesous la direction Pierre-Marc de Biasi, Anne Herschberg Pierrot, et Vinken Barbara, Paris, collection Références, EAC Editions des Archives Contemporaines, avril 2015.
écrivain chercheur qui a redéfini les liens entre savoir et création, Flaubert s’est intéressé très tôt à la mythologie ancienne, à l’histoire des religions et aux processus de la croyance, en s’interrogeant tout au long de sa carrière sur la place du religieux et de la faculté de croire dans la pensée et l’esthétique contemporaines. De Madame Bovary à L’éducation sentimentale, de Salammbô... [Lire la suite]
sous la direction Pierre-Marc de Biasi, Anne Herschberg Pierrot, et Vinken Barbara, Paris, collection Références, EAC Editions des Archives Contemporaines, avril 2015.
écrivain chercheur qui a redéfini les liens entre savoir et création, Flaubert s’est intéressé très tôt à la mythologie ancienne, à l’histoire des religions et aux processus de la croyance, en s’interrogeant tout au long de sa carrière sur la place du religieux et de la faculté de croire dans la pensée et l’esthétique contemporaines. De Madame Bovary à L’éducation sentimentale, de Salammbô à La Tentation de saint Antoine, de Trois Contes à Bouvard et Pécuchet, ses œuvres de fiction sont construites sur une relecture approfondie des mythes et des faits religieux dans leur impact sur les mentalités et leur empire sur les esprits. Des années 1840 à 1880, Flaubert s’est trouvé confronté de manière décisive aux résultats scientifiques de la mythographie allemande qui prend au XIXe siècle une place de premier plan dans le renouvellement des connaissances qui secouent les bases religieuses de la société et obligent l’Occident chrétien à repenser la genèse de sa spiritualité. De cette immense réserve de savoirs nouveaux qui ont transformé la culture européenne, Flaubert a été pour la littérature française l’un des principaux passeurs, dans des conditions qui restent jusqu’à présent très mal connues. C’est cette question de transfert et de réécriture que ce livre cherche à élucider.
Il ne s’agit donc pas ici d’une nouvelle enquête sur des sources, mais d’une étude de l’intertextualité flaubertienne et des transformations dans les dossiers de genèse et les textes. Qu’en est-il des rapports de Flaubert à la nouvelle philologie allemande qui analyse les mythes et les symboles ? Comment l’écriture flaubertienne représente-t-elle l’histoire des mythes et des religions, la fascination des croyances, les conditions de leur émergence et les logiques de leur déclin ? Comment l’usage littéraire du légendaire religieux se combine-t-il chez Flaubert avec une esthétique de la problématisation pour échapper à toute interprétation conclusive ?
Correspondance et genèse
Sous la direction de Françoise Leriche et Alain Pagès, collection Références, éditions des Archives Contemporaines, EAC, 2012, 239 p.