Planète libre (CNRS éditions)
Albert Memmi. Les hypothèses infinies. Journal 1936 – 1962Édition établie et annotée par Guy Degas, collection « Planète Libre », CNRS éditions, 1408 p., paru en février 2021
Né en Tunisie dans une modeste famille juive de langue maternelle arabe, formé dans les écoles de l’Alliance israélite universelle puis au lycée Carnot de Tunis, enfin à l’université d’Alger pendant la guerre et en Sorbonne à la Libération, Albert Memmi (1920-2020) se situe au carrefour de trois cultures et a construit une... [Lire la suite]
Édition établie et annotée par Guy Degas, collection « Planète Libre », CNRS éditions, 1408 p., paru en février 2021
Né en Tunisie dans une modeste famille juive de langue maternelle arabe, formé dans les écoles de l’Alliance israélite universelle puis au lycée Carnot de Tunis, enfin à l’université d’Alger pendant la guerre et en Sorbonne à la Libération, Albert Memmi (1920-2020) se situe au carrefour de trois cultures et a construit une œuvre abondante d’essayiste, mais aussi de romancier, sur la difficulté pour un minoritaire né en pays colonisé de trouver son propre équilibre entre Orient et Occident. De l’âge de 16 ans à sa disparition, il a tenu un journal, où il a recueilli ses rêves et ses cauchemars, ses doutes et ses illuminations, ses espoirs et ses désillusions, ses joies et ses frustrations : une somme de réflexions au jour le jour qui éclairent d’une lumière crue un « siècle épouvantable » mais qui constituent aussi les fondations d’une œuvre universelle.
Qui est le jeune homme que nous suivrons pas à pas, de ses 16 ans à la quarantaine, dans ce premier volume du Journal ? Un minoritaire en pays dominé, né pauvre et honteux de ses origines, mais avide de culture et désireux d’en faire son destin ? Un enfant qui ne possède d’autre langue que « le pauvre patois du ghetto », mais rêve de maîtriser celle de Rousseau et de Gide, d’égaler — qui sait… — son maître Jean Amrouche, ou même le monumental François Mauriac ? Cet adolescent pacifiste, un peu dandy, brutalement confronté à la guerre et à la nécessité de prendre parti, ou ce Juif acculturé qui fait peu à peu l’expérience de sa condition, découvre les ostracismes dont il est de tous bords entouré, et qui apprend à s’en défendre ? Que cherche-t-il ? Vivre à Tunis, en se calfeutrant dans les « valeurs-refuge » et les traditions de sa communauté, ou s’enfuir à Paris pour se mesurer à la modernité occidentale ? Étudier la médecine, la philosophie ou les sciences humaines ? S’étourdir dans les divertissements ou affronter le monde et ses contradictions, au risque de s’y brûler ? Quelles sont ses ambitions, enfin ? Lutter parmi les siens au sein de mouvements de jeunesse ou se tenir à distance de tout militantisme pour mieux analyser les situations ? Défendre ses convictions par la plume ou s’inventer un monde de fiction capable de transcender ses déchirures intimes ?
L’âge d’homme arrivé, ce jeune inconnu déchiré, devenu Albert Memmi, s’est clairement défini comme colonisé à travers le Portrait du colonisé et comme Juif par le Portrait d’un Juif. Pendant la guerre, il a fait l’expérience de la souffrance physique et de l’engagement ; plus tard, s’éloignant des siens sans les renier, il a appris — sans jamais se compromettre — à en découdre avec l’Occident et avec l’altérité. Par l’écriture de deux romans autobiographiques, il s’impose comme écrivain de langue française ; comme enseignant-chercheur en philosophie et sociologie, il collabore avec Aimé Patri, Daniel Lagache et Georges Gurvitch à l’élaboration d’une pensée humaniste aux prises avec les défis de « ce siècle de sciences, de progrès et d’effroyable bêtise ». L’extraordinaire itinéraire individuel que révèle ce Journal 1936-1962 possède sa moralité. Il prouve avec une exemplarité éblouissante que rien n’est jamais joué d’avance, que tout se conquiert : en dépit de ses origines, au-delà de sa condition et malgré l’état cataclysmique du monde, le jeune homme parvient à percevoir, loin des « vérités absolues », la promesse effective de tous les possibles, les hypothèses infinies que nous offre l’existence.
Jacques Roumain. Oeuvres complètes Édition critique coordonnée par Léon-François Hoffmann et Yves Chemla, collection « Planète Libre », CNRS éditions, 1600 p., juin 2018
On n'en finira jamais de redécouvrir l'écrivain haïtien Jacques Roumain (1907-1944). La diversité des genres comme la brièveté de son existence confèrent à son oeuvre une intensité qui lui avait déjà été reconnue par ses contemporains. Les textes rassemblés dans ce volume révèlent avec quelle fulgurance et quelle rapidité son projet s'est élaboré : c'est à 20 ans que Jacques Roumain prend conscience des contradictions... [Lire la suite]
Édition critique coordonnée par Léon-François Hoffmann et Yves Chemla, collection « Planète Libre », CNRS éditions, 1600 p., juin 2018
On n'en finira jamais de redécouvrir l'écrivain haïtien Jacques Roumain (1907-1944). La diversité des genres comme la brièveté de son existence confèrent à son oeuvre une intensité qui lui avait déjà été reconnue par ses contemporains. Les textes rassemblés dans ce volume révèlent avec quelle fulgurance et quelle rapidité son projet s'est élaboré : c'est à 20 ans que Jacques Roumain prend conscience des contradictions multiples qui meurtrissent la société haïtienne, et en particulier de ce « bovarysme » collectif que dénonce à la même époque le philosophe Jean Price-Mars. Pour faire front, Roumain s'engage dans une carrière qui va l'amener à multiplier les angles d'attaque et les postures intellectuelles. Publiant poèmes et nouvelles, traduisant des textes cubains et allemands, participant à des créations de presse, luttant activement contre l'occupation étatsunienne (1915-1934), ne transigeant avec aucune de ses exigences, il développe des analyses sociales et politiques qui dépassent le stéréotype local de « la question de couleur » et qui le conduisent à fonder le parti communiste haïtien. Emprisonné puis contraint à l'exil, Roumain poursuit son combat en tissant un réseau de relations internationales qu'aucun écrivain haïtien avant lui n'avait jamais déployé. De part et d'autre de l'Atlantique, il est accueilli et célébré. Considérant que sa connaissance des réalités populaires haïtiennes comme du passé amérindien de l'île est imparfaite, saturée d'idéologies qui font écran, il entreprend des études d'ethnologie à Paris et devient l'assistant de Paul Rivet au Musée de l'Homme, ce qui élargit encore le réseau de ses relations dans le domaine scientifique. Diplomate, il écrit un roman - Gouverneurs de la rosée - dont la notoriété internationale s'impose presque immédiatement. Sa correspondance avec sa femme et ses amis, au premier rang desquels le poète cubain Nicolás Guillén, permet de mieux cerner cette aventure flamboyante d'une conscience rigoureuse qui s'affine et s'affirme au cours d'une vie brève mais si pleine qu'elle peut nous sembler exemplaire. La publication de cet ensemble de textes, réalisée par une équipe internationale une première fois en 2003, était épuisée. Cette nouvelle édition revue, corrigée et augmentée cherche à montrer combien cette oeuvre engagée, à la fois complexe et universelle, s'adresse résolument à notre présent en sollicitant avec force le renouveau de notre lecture.
PMB
Sony Labou Tansi, poèmesÉdition critique coordonnée par Claire Riffard et Nicolas Martin-Granel, en collaboration avec Céline Gahungu, collection « Planète Libre », CNRS éditions, 1260 p., août 2015
« Pour moi, on n’est écrivain qu’à condition d’être poète ». Sony Labou Tansi (1947-1995) est connu et célébré comme romancier et dramaturge. Mais qui connaît son œuvre poétique ? De cette terra incognita, seuls témoignaient quelques poèmes éruptifs lancés à la volée dans la presse et aussitôt relégués aux oubliettes de l’éphémère. À la mort de l’écrivain, on... [Lire la suite]
Édition critique coordonnée par Claire Riffard et Nicolas Martin-Granel, en collaboration avec Céline Gahungu, collection « Planète Libre », CNRS éditions, 1260 p., août 2015
« Pour moi, on n’est écrivain qu’à condition d’être poète ». Sony Labou Tansi (1947-1995) est connu et célébré comme romancier et dramaturge. Mais qui connaît son œuvre poétique ? De cette terra incognita, seuls témoignaient quelques poèmes éruptifs lancés à la volée dans la presse et aussitôt relégués aux oubliettes de l’éphémère. À la mort de l’écrivain, on découvre dans ses papiers une multitude de poèmes manuscrits, inédits. L’ensemble constitue une mosaïque de recueils et de fragments qui obéit à un dessein aussi cohérent que son théâtre et son œuvre romanesque. La présente édition génétique les reprend tous dans le continuum chronologique de leur écriture autographe, telle qu’elle a pu être reconstituée à partir des manuscrits, de la correspondance et des entretiens.
Albert Memmi, portraitspour collection « Planète Libre », CNRS éditions, 1290 p., paru en février 2015
Albert Memmi naît en Tunisie en 1920, dans une modeste famille juive, de langue maternelle arabe.
Formé à l’Alliance israélite à Tunis, puis à l’université d’Alger, et à la Sorbonne, Memmi se trouve au carrefour de trois cultures et construit son oeuvre d’essayiste, mais aussi de fiction, sur la difficulté de trouver un équilibre entre Orient et Occident.
Avec la réédition de ses Portraits, accompagnée de nombreux textes critiques, il s’agit d’ouvrir, pour la première fois,... [Lire la suite]
pour collection « Planète Libre », CNRS éditions, 1290 p., paru en février 2015
Albert Memmi naît en Tunisie en 1920, dans une modeste famille juive, de langue maternelle arabe.
Formé à l’Alliance israélite à Tunis, puis à l’université d’Alger, et à la Sorbonne, Memmi se trouve au carrefour de trois cultures et construit son oeuvre d’essayiste, mais aussi de fiction, sur la difficulté de trouver un équilibre entre Orient et Occident.
Avec la réédition de ses Portraits, accompagnée de nombreux textes critiques, il s’agit d’ouvrir, pour la première fois, le procès du postcolonial au Maghreb – le terme procès étant pris dans sa double acception de procédure de remise en cause et de processus. C’est donc à une pensée à l’oeuvre à laquelle ces Portraits nous donnent accès, de la situation coloniale à la situation postcoloniale.
Aimé Césaire, Poésie, théâtre, essais et discourspour collection « Planète Libre », CNRS éditions, 1800 p., paru en novembre 2013
On ne lira plus jamais Césaire comme auparavant. Fini le cliché de l’écrivain progressiste qui fustige la colonisation avant de se tourner vers un théâtre anticolonialiste. Notre approche génétique, enrichie par des documents d’archives inexploités jusqu’ici, révèle toute une dimension native de son écriture : trois versions inconnues du Cahier d’un retour au pays natal, des essais de poétique et d’esthétique inédits qui éclairent la création de l’oeuvre, et une... [Lire la suite]
pour collection « Planète Libre », CNRS éditions, 1800 p., paru en novembre 2013
On ne lira plus jamais Césaire comme auparavant. Fini le cliché de l’écrivain progressiste qui fustige la colonisation avant de se tourner vers un théâtre anticolonialiste. Notre approche génétique, enrichie par des documents d’archives inexploités jusqu’ici, révèle toute une dimension native de son écriture : trois versions inconnues du Cahier d’un retour au pays natal, des essais de poétique et d’esthétique inédits qui éclairent la création de l’oeuvre, et une constellation de textes poétiques, éblouissants de métaphores filées, qui donnent son sens vivant au concept de négritude, tel que Césaire lui donne forme de 1935 à 1987. Quant au théâtre césairien, cette nouvelle édition critique permet pour la première fois de mesurer à quel point sa dramaturgie, passionnée d’histoire, a joué un rôle central dans le grand tournant des années 1950.
Jean-Joseph Rabearivelo. Œuvres complètes, tome 2Édition critique coordonnée par, S. Meitinger. L. Ramarosoa et C. Riffard, Collection « Planète libre », CNRS éditions, 1792 p., paru en juin 2012
Imaginez, en ce début du vingtième siècle, au coeur d’une île à ce moment soumise à la France, un jeune homme de couleur qui découvre en lui le don de l’expression, associé à l’amour des Lettres et de la langue française ! Conscient de son génie, Jean-Joseph Rabearivelo, né en 1903, travaille ainsi à devenir le premier « intellectuel » de sa nation. Poète, journaliste et critique, romancier et dramaturge,... [Lire la suite]
Édition critique coordonnée par, S. Meitinger. L. Ramarosoa et C. Riffard, Collection « Planète libre », CNRS éditions, 1792 p., paru en juin 2012
Imaginez, en ce début du vingtième siècle, au coeur d’une île à ce moment soumise à la France, un jeune homme de couleur qui découvre en lui le don de l’expression, associé à l’amour des Lettres et de la langue française ! Conscient de son génie, Jean-Joseph Rabearivelo, né en 1903, travaille ainsi à devenir le premier « intellectuel » de sa nation. Poète, journaliste et critique, romancier et dramaturge, historien et traducteur, il s’efforcera de maintenir l’équilibre entre l’apport natal et l’essor que lui permet un médium étranger prestigieux.
Lui qui se dit « fils des Rois d’une époque abolie », mais vit durement son statut de bâtard, il sera l’éclat et l’illustration de sa « race ». Cela passe par la maîtrise de la langue du conquérant et par l’excellence qu’il saura montrer dans le champ littéraire d’une des plus anciennes civilisations d’Europe. Néanmoins, il n’oublie pas et n’oubliera jamais la langue et la civilisation malgaches. Sa perspective intellectuelle, littéraire, esthétique et critique, est toute tracée, et son voeu le plus cher est de mettre en contact, de faire passer l’une dans l’autre les deux cultures qui sont les siennes : l’européenne (la française plus particulièrement) et la malgache.
Son étonnante créativité ne se contente pas d’exploiter les modèles en vigueur, et la maîtrise de la langue française ne signifie pas soumission intellectuelle et morale au conquérant. Cette langue venue d’ailleurs, imposée d’abord par la force des armes mais passionnément aimée, peut devenir, au point de passage des langues, un outil d’ouverture au monde et à l’universalité de la littérature en tant qu’expression de la dignité humaine.
Ce second tome de ses oeuvres complètes comprend d’abord l’oeuvre essentiel, c’est-à-dire l’oeuvre de création – la poésie, les récits, les pièces de théâtre –, puis l’oeuvre de l’éminent passeur de cultures et de civilisations qu’il fut durant toute sa fulgurante carrière – les traductions de poèmes malgaches traditionnels et contemporains vers le français –, et enfin la contribution de l’intellectuel engagé et créateur à la fois – les articles critiques et les essais d’histoire.
Jean-Joseph Rabearivelo. Œuvres complètes, tome 1Édition critique coordonnée par, S. Meitinger. L. Ramarosoa et C. Riffard, Collection « Planète libre », CNRS éditions, 1274 p. , paru en octobre 2010
Imaginez, au début du vingtième siècle, au coeur d’une île à ce moment soumise à la France, un jeune homme de couleur qui découvre en lui le don de l’expression, associé à l’amour des Lettres et de la langue française ! Conscient de son génie, Jean-Joseph Rabearivelo, né en 1903, travaille à devenir ainsi le premier « intellectuel » de sa nation. Poète, journaliste et critique, romancier et dramaturge,... [Lire la suite]
Édition critique coordonnée par, S. Meitinger. L. Ramarosoa et C. Riffard, Collection « Planète libre », CNRS éditions, 1274 p. , paru en octobre 2010
Imaginez, au début du vingtième siècle, au coeur d’une île à ce moment soumise à la France, un jeune homme de couleur qui découvre en lui le don de l’expression, associé à l’amour des Lettres et de la langue française ! Conscient de son génie, Jean-Joseph Rabearivelo, né en 1903, travaille à devenir ainsi le premier « intellectuel » de sa nation. Poète, journaliste et critique, romancier et dramaturge, historien et traducteur, il s’efforcera de maintenir l’équilibre entre l’apport natal et l’essor que lui permet un médium étranger prestigieux. Mais, en ce premier volume des oeuvres complètes, c’est d’abord Jean-Joseph Rabearivelo par lui-même qui apparaît en tant que diariste, épistolier et moraliste. La part la plus considérable de l’ouvrage est occupée par les Calepins bleus (1933-1937), journaux intimes, longtemps tenus secrets pour leur caractère sulfureux mais déjà célèbres, où il ne cesse d’apprécier ses passions, ses actions et ses projets à l’aune des mots, des images, des idées déjà mis en avant par ceux qu’il vénère comme ses maîtres. Il y a quelque chose de pathétique et d’exaltant à la fois dans cette constante référence à un modèle intellectuel, esthétique et éthique magnifié. Toutefois ce recours patient et entêté ne permit pas au jeune poète de vaincre un sentiment de détresse en grande partie engendré par sa situation culturelle de déchirement et qui le conduisit au suicide au mois de juin 1937. Le journal, dont voici enfin le livre, a subi, lui aussi, la tentation du suicide et les cinq premiers tomes ont été brûlés de la main de l’auteur. Ce fut une tentation récurrente comme en témoigne cette notation du 1er décembre 1935 :
« Ai encore une fois velléité de brûler tous mes Calepins bleus. En suis dégoûté – tellement c’est ou trop nu (jusqu’à montrer les os) ou trop habillé (comme une catin âgée mais ayant toujours besoin de vivre). »
Au lecteur de se faire une juste idée de cette âpre nudité et de ces fards parfois capiteux en se plongeant dans le flux de ces jours écrits avec la constante exigence de l’artiste !
Léopold Sédar Senghor, Poésie complètepour collection « Planète Libre », CNRS éditions, 1800 p., paru en novembre 2007
"Nourri de traditions diverses, Léopold Sédar Senghor s’est volontairement tourné vers la civilisation de demain, qui devrait être la Civilisation de l’Universel. C’est dire la variété, la richesse et la portée de son œuvre poétique. Le présent volume réunit pour la première fois l’ensemble des recueils publiés. Témoignage éclatant d’une Francophonie soucieuse d’intégrer les mots et les images venus du fonds originel, cette poésie d’un haut lyrisme et d’une invention... [Lire la suite]
pour collection « Planète Libre », CNRS éditions, 1800 p., paru en novembre 2007
"Nourri de traditions diverses, Léopold Sédar Senghor s’est volontairement tourné vers la civilisation de demain, qui devrait être la Civilisation de l’Universel. C’est dire la variété, la richesse et la portée de son œuvre poétique. Le présent volume réunit pour la première fois l’ensemble des recueils publiés. Témoignage éclatant d’une Francophonie soucieuse d’intégrer les mots et les images venus du fonds originel, cette poésie d’un haut lyrisme et d’une invention constante est porteuse d’un message qui mérite d’être entendu par l’homme d’aujourd’hui".
Pierre Brunel