Événement / Expo
article de Clara Schmelck, in Intégrales Mag
DOSSIER SPECIAL FRANCOPHONIE DAKAR 2014
Radio
L'heure des rêveurs, émission du 2 mai 2014 animée par Sophie Varier sur France Inter.
Gustave Flaubert : l'écriture c'est la vie
Dernière partie de la série d'émissions consacrée à Gustave Flaubert.
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Vous pouvez réécouter les émissions en cliquant sur la flèche rouge. Pour les podcaster, cliquez sur "podcast" (sous la photo de Zoé Varier), puis "s'abonner au podcast".
Colloque
Colloque international organisé par Chiara MONTINI (ITEM, CNRS/ENS, Paris) avec la collaboration de Olga ANOKHINA (ITEM, CNRS/ENS, Paris) les 25-26 avril 2014.
Entre liberté et contrainte : La traduction et la question du choix
Liberté et incertitude précèdent le moment crucial du choix. En philosophie, d’après la définition de S. Auroux, le choix désigne d’une part l’acte par lequel on se détermine pour une chose plutôt que pour une autre ; et d’autre part le résultat de cette détermination. Au premier sens, le choix suppose une liberté à venir : ‘avoir le choix’, c’est être libre. Au deuxième sens, le choix témoigne d’une liberté passée, et désormais fixée : le choix effectué nous contraint. Cette situation décrit bien l’activité du traducteur qui travaille dans une liberté sous contrainte. Liberté, car il a le choix (à partir du texte qu’il voudra traduire jusqu’au choix des mots), et contrainte, car ce choix est déterminé, entre autres, par le respect du texte source. « La traduction est mise en rapport ou elle n’est rien », écrit Berman dans L’Épreuve de l’étranger. À travers les traces présentes dans les manuscrits il est possible de parcourir cette « mise en rapport » qui est toujours dialectique, car elle met en jeu la relation entre soi-même et l’autre, entre liberté et respect.
25 avril 2014
14.30-15.00 Pierre-Marc de BIASI (ITEM) : Les enjeux de la génétique appliquée au multilinguisme
Ce travail a été réalisé avec le soutien du laboratoire d’excellence TransferS, PSL (programmes Investissements d’avenir ANR-10-IDEX-0001-02 PSL* et ANR-10-LABX-0099), ainsi que grâce à la contribution du SEPS (Segretariato Europeo per le Traduzioni Scientifiche).
Radio
L'heure des rêveurs, émission du 18 avril 2014 animée par Sophie Varier sur France Inter.
Gustave Flaubert : Bêtise et politique
3ème partie de la série d'émissions consacrée à Gustave Flaubert.
(ré)écouter l'émission
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Publication
Pierre-Marc de Biasi, traduction en italien par Chiara Montini de Génétique des textes, collection supplementi alla Biblioteca di Linguistica, Aracne, avril 2014.
La genetica testuale
Esce finalmente il primo manuale di genetica dei testi in Italia. Il libro illustra le origini, la natura e le prospettive di una disciplina ancora poco conosciuta nel nostro paese. Nata negli anni Settanta in Francia, erede dello strutturalismo, la genetica si distingue dalla filologia tradizionale dalla quale prende le istanze. Se per il filologo il manoscritto aveva la funzione di ricondurre al testo finale e sacro, l’obiettivo del genetista è invece di studiare il lavoro dello scrittore come processo creativo tenendo conto delle fasi che lo accompagnano e lo scandiscono. Per il genetista il testo “non esiste”, è una creazione artificiale all’interno di un processo che inizia dal concepimento dell’opera e ne segue, passo dopo passo, le incessanti vicissitudini.
Opera segnalata sul sito dell’Accademia della Crusca.
Séminaire théorique
Séminaire "Flaubert et le pouvoir des images II" /2013-2014. Le 08 mars 2014 (10h-13h), ENS, Paris, Salle des Actes.
L’œil de Flaubert 
Dans quelle mesure écrire consiste-t-il à faire voir ? Tous les écrivains ne semblent pas doués de la même capacité effective à « rendre visible » ce qu’ils délèguent à l’imaginaire de leurs lecteurs. Chez Flaubert, cette faculté de « figurabilité » est si présente qu’il est commun de parler de la dimension « visuelle » de son écriture. A quoi tient cette prédisposition ? À une exceptionnelle capacité personnelle d’observation dont les Carnets et la Correspondance fournissent de nombreux exemples, à une curiosité sans cesse renouvelée pour la plasticité du monde et pour l’étrangeté des «choses vues». Mais ce pouvoir du visible tient certainement plus encore à la place prépondérante que l’image comme médium occupe, chez lui, dans le processus créatif de son travail d’écrivain, depuis la rêverie initiale des premiers scénarios jusqu’à ce théâtre optique minutieusement réglé que constitue le texte définitif de l’œuvre.
Si la prose de Flaubert induit si spontanément l’évocation imagée, dans le détail du mot et de la phrase aussi bien qu’à l’échelle du texte tout entier, c’est sous l’effet d’un dispositif esthétique, d’un « style » qui combine l’originalité individuelle d’un regard et l’art de s’en absenter pour faire du lecteur le véritable sujet de ce regard. D’où le paradoxe de l’impersonnalité aux prises avec la représentation : la langue est hallucinogène et la vocation du chef-d’œuvre est de faire rêver, mais la vision subjective qui lui donne naissance ne devient art qu’au prix du travail par lequel le stupéfiant image s’arrache à sa propre fascination pour prendre la forme d’une partition verbale dont le lecteur pourra être lui-même l’interprète. On pourrait désigner cette transmission et cette efficience plastique par l’expression « l’œil de Flaubert », comme on parle, en peinture, de « l’œil » de Courbet ou de Picasso.
Vision, regard, point de vue, croyance, organe de perception, miroir de l’âme, zone érogène et même érectile, symptôme de l’émotion, instrument de calcul, espace du rêve et de l’hallucination, etc. : pour Flaubert, au sens concret comme au sens figuré, au hasard de tous les syntagmes de la langue, l’œil, les yeux, servent spontanément à parler du monde, de la vie, du corps, de la pensée. Mais c’est dans sa capacité à symboliser une sorte d’idéal de l’expérience littéraire elle-même que l’œil trouve, chez Flaubert, son expression métaphorique la plus radicale et la plus totalisante. Appelons cela «l’effet Shakespeare» : 
     «Quand je lis Shakespeare je deviens plus grand, plus intelligent et plus pur. Parvenu au sommet d’une de ses œuvres, il me semble que je suis sur une haute montagne. Tout disparaît et tout apparaît. On n’est plus homme. On est œil.» (à Louise Colet, 27 septembre 1846. C. 1, p.364)
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Rencontre
Livres et Auteurs du Bassin du Congo au Salon du livre de Paris - 18 mars 2014
Rencontre autour de la préservation des manuscrits d’écrivains africains
Autour de Nicolas-Martin Granel, modérateur de la rencontre, les universitaires Pierre-Marc de Biasi, Mukala Kadima-Nzuzi et André-Patient Bokiba ont partagé leur analyse du sujet.
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